+33329861428     ce.0550025@ac-nancy-metz.fr
Lundi 8h - Vendredi 17h    49.1562 5.3903
facebook   youtube.png instagram tiktok
Logo campus            Se connecter à MBN
Choisir son appli de navigation pour venir au lycée:
Site Galland : 49.1562 5.3902
Site Vauban : 49.1648 5.3853

Cela ne doit jamais tomber dans l’oubli !

Au lycée Margueritte de Verdun, s'est déroulée le lundi 8 novembre, une passionnante conférence sur la vie du tristement célèbre « Boucher de Lyon ».

« A quel moment a-t-il perdu pied ? A quel moment s’est-il à ce point déconnecté de la réalité ? ». Ce sont les réponses à ces questions que le procureur Jean Olivier Viout, a tenté d'apporter à des collégiens et lycéens, rassemblés pour écouter et prendre connaissance de la vie incroyable qu'a menée ce monstre nazi. Ces élèves ont également eu l'immense privilège de pouvoir accueillir le dessinateur Jean-Claude Bauer, chargé d'illustrer le procès.

La prestation de monsieur Jean Olivier Viout était tout simplement sublime et prenante, c’était un discours parfaitement structuré. Il a d'abord capté l'attention de toute la salle avec un exorde poignant, puis il a doucement commencé son discours en racontant l’enfance difficile de Klaus Barbie, la mort de son père, l’accueil chaleureux des jeunesses hitlériennes, l’embrigadement idéologique. En effet, grâce à sa maîtrise impressionnante de l’art oratoire, monsieur Viout est parvenu à éveiller chez toute une assemblée, un léger sentiment de pitié envers ce monstre qui n'en méritait pas une once. Il a ensuite déroulé sa vie, tout doucement, en tenant tout l'auditoire en haleine du début de son discours, jusqu’à la mort de Klaus Barbie. Les élèves, pour apprécier et pleinement prendre conscience de chaque mot, ont eu la chance d’avoir parmi eux, le talentueux dessinateur Jean-Claude Bauer qui illustrait les mots de son pair. Il nous a notamment présenté un dessin poignant qui représente Barbie lors du procès. Un dessin unique et profond, dans lequel on peut clairement observer un trait, une délimitation marquée et appuyée, qui laisse apparaître en masque et ouvre un champ étendu d'interprétations et d'interrogations, sur le visage calme et serein de Barbie, qui n'est peut-être seulement qu'une façade. Mais le plus incroyable avec cette œuvre, c'est que ce trait laissant apparaître un masque, a été réalisé inconsciemment par le talentueux dessinateur.

Les élèves ont vraiment été impressionnés par le charisme dont faisait preuve le procureur, qui donnait réellement envie d'écouter son discours. Sa façon de raconter et de présenter les choses étaient parfaitement adaptée pour l'occasion.

Pendant cette présentation, les prestigieux intervenants ont véhiculé un message fort et une leçon importante : le fanatisme est un danger. Il est destructeur et terrible. Il pousse les gens à la folie et les persuade qu'ils font le bien, ou du moins qu'ils ne font pas le mal. Même après avoir vu (seulement le premier jour de son procès) le visage de toutes ses victimes et de familles brisées, Barbie est resté froid, impassible. Par ailleurs, ce procès a dévoilé la nécessité de prendre le temps d'écouter les victimes, qui n'avaient pour certaines, encore jamais témoigné avant ce jour, avaient tout gardé pour elles, de peur de rappeler ce triste passé ou de déranger. Ces victimes ne témoignent pas seulement pour elles, mais pour toutes les autres qui ne sont plus là pour parler. Ces témoignages poignants et bouleversants, rendent hommage à tous les martyrs et poussent à ne jamais oublier, à ne jamais reproduire les mêmes erreurs. Ces victimes honorent leur devoir de mémoire.

L’autre chose surprenante dans ce procès, a été son caractère des plus ordinaires, si j'ai puis m'exprimer ainsi. En effet comme, comme a pu l’expliquer monsieur Viout : « cas extraordinaire, procès ordinaire ». En effet, les magistrats ont tenu à juger Barbie avec la procédure normale, comme un individu lambda, ce qui honore la justice française, qui se doit d'être impartiale, car oui, Barbie a bénéficié d’une défense et a pu jouir de tous ses droits, de tous les droits conventionnels durant son procès et ce jusqu'à son décès.

Le procès du « Boucher de Lyon » a été une première en France. En effet c'est la première fois que la justice française a jugé quelqu'un pour « crime contre l'humanité ». Là encore, se révèle l'importance du devoir de mémoire : toujours se rappeler, ne jamais oublier, pour que jamais plus personne ne se rende coupable de crime contre l'humanité et que nous n’ayons plus jamais à juger une personne coupable de telles exactions.

Emilia Harb,1° HLP

Vous ne trouvez pas ?

Sécurité au lycée

sécurité lycée

Logo RESPECTZONE

Vous ne trouvez pas ?

Sécurité au lycée

sécurité lycée

Logo RESPECTZONE

Aide et contact 

Foire aux questions
Fonds sociaux
Santé

Contactez-nous:
   ce.0550025@ac-nancy-metz.fr
   03.29.86.14.28

Lycée Margueritte - Place Galland
55100 Verdun
03.29.86.14.28

Lycée Margueritte - Rue des frères Boulhaut
55100 Verdun
03.29.86.14.46

  Mentions légales

logoaca

LOGO Horizontal RVB