Cette année encore, notre lycée a participé à l’événement des Nuits De La Lecture, notamment à travers deux actions principales qui se sont tenues les 18 et 24 janvier.
C’est le corps qui était mis à l’honneur cette année.
Celui-ci a tout d’abord été abordé à travers le roman de Maïssa Bey, On dirait qu’elle danse (2014) et son adaptation par la compagnie Grimoire et Chandelles (théâtre corporel). Corps malade, corps souffrant, corps déshumanisé par le regard d’une médecine et d’une société aspirant à tout contrôler. Corps parlant qui à travers le texte du roman, trouve les mots justes pour faire comprendre la souffrance si singulière d’une jeune fille qui doit renoncer à ses rêves. Corps dansant des comédiennes qui, à travers leur jeu de scène, donne à sentir et à éprouver ce que les mots peinent parfois à faire entendre. Corps vibrant des élèves qui, à travers la mise en voix de certains passages du roman, donneront écho à ce que la pièce aura (r)éveillé en eux.
La lecture a été également mise en avant comme moyen de prendre soin de son corps et de (re)trouver le bien-être. À travers une séance menée en co-intervention par une professeure de philosophie et une professionnelle spécialisée dans la gestion des émotions et du stress (Pauline Pancher), les élèves de T 07 ont pu être initiés aux principes de la bibliothérapie, tout en questionnant la nature du bonheur et l’image qui en est donnée dans notre société.
Plus que jamais, la lecture fait partie des moyens qui nous permettent d’aller bien : « Un livre, c’est une sorte d’abri que l’on peut emporter avec soi » (Michèle Petit).